Supprimez tout mot inutile
Savez-vous que des coupures judicieuses pouvaient accélérer le rythme d’un roman ? Retirez 10 % de votre texte, entre la première version de votre manuscrit et la seconde. Cette action simple est capable de redonner une nouvelle jeunesse à votre roman.
Le résultat n’en sera que plus vif, plus intense. C’est peut-être dur de procéder de la sorte ; néanmoins, cela vaut le détour.
D’ailleurs, je reprends l’exemple de Stephen King dans son livre, Écriture, Mémoires d’un Métier (dont je vous recommande la lecture) :
« Le chien du voisin, un molosse dégoulinant de salive et aussi crasseux que peut l’être un paillasson que l’on n’a pas secoué depuis des années, me sauta dessus en plein après-midi. »
Préférez quelque chose comme : « Stub, le chien du voisin me sauta dessus. »
L’aspect hirsute du chien pourrait décrit avant ou après, dans d’autres phrases, si cela est vraiment utile. L’insérer dans cette phrase fait perdre à la phrase son sens d’origine : un chien vous saute dessus. N’essayez pas de multiplier les idées au sein d’une seule et unique phrase.
Astuce : Si vous introduisez une action soudaine (comme une voiture qui percute une boulangerie ou un homme, attaqué par surprise), pensez à sauter la ligne et la présenter dans un paragraphe court d’une phrase ou deux.
Bonne écriture !