Bienvenue à l’école paternelle de Sofienbergparken (pour la prononciation, faites appel à Google…)
Tous les matins, j’amène mon fils ainé au jardin d’enfant de Sofienbergparken, à Oslo. Vous y trouverez Amel, un hipster barbapapa à la panoplie complète : barbe, casquette, tatouage. Mais attention, le tatouage c’est pas une étoile avec trois chiffres romains, le prénom de sa copine ou un slogan vu et revu du type « veni, vidi, vici ». Non, non : griffes, serpents, dragons et tête de mort.
La tête de mort, elle tue.
Notre relation avec Amel a débuté sur un malentendu : j’ai cru que c’était le père d’un autre enfant alors j’ai dit « cool le tatouage ».
Mais après j’ai compris : tu travailles ici !? En fait c’est toi qui va t’occuper de mon fils toute la journée ? Ah d’accord. Le tatouage, c’est pour lui apprendre le nom des dinosaures en lui montrant ton bras ? Et puis le squelette humain aussi. C’est pratique en fait, c’est une méthode Montessori norvégienne ?
Pas si mortel…
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C’est spécial, une manière d’apprentissage