Auteur : Harlan Coben ( États-Unis )
Biographie : Diplômé en sciences politiques du Amherst College, Harlan Coben a travaillé dans une agence de voyages avant de se consacrer à l’écriture. Depuis ses débuts en 1995, la critique n’a cessé de l’acclamer. Il est notamment le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États-Unis. Le premier de ses romans traduits en France, « Ne le dis à personne » (Belfond, 2002) – prix du polar des lectrices de Elle en 2003 et adapté au cinéma par Guillaume Canet en 2006 – a obtenu d’emblée un énorme succès auprès du public et de la critique. Ce succès a été confirmé par ses ouvrages suivants : « Disparu à jamais » (2003), « Une chance de trop » (2004), « Juste un regard » (2005), « Innocent » (2006), « Promets-moi » (2007) et « Dans les bois » (2008), « Sans un mot » (2009), « Sans laisser d’adresse » (2010), « Faute de preuve » (2011). A noter la parution en 2010 en France de « Sans un adieu », le premier livre de Coben, près de 20 ans après avoir été écrit.
Présentation: Laura et David, l’ancienne top model devenue femme d’affaires et la star de l’équipe de basket des Celtics : un couple béni des dieux. C’est en pleine lune de miel que la tragédie frappe : David part nager et disparaît. Sans un adieu. Laura va alors découvrir des secrets bien enfouis…
Mon avis : Harlan Coben nous invite dans l’avant-propos de ce roman paru en France en 2010, bien qu’écrit en 1990, à passer notre chemin et à reposer ce livre. L’auteur affirme ne pas l’avoir relu depuis et s’excuse de ses imperfections. Et des imperfections, lecteur, en veux-tu, en voilà ! Mais commençons par le positif: l’intrigue est intéressante, l’auteur nous mène par le bout du nez du début à la fin. On croit savoir, et puis non, ce n’est pas ça du tout, et c’est plutôt pas mal. Maintenant le négatif: le style. Et là je dit: aï ! Trop de longueurs, trop de dialogues ( souvent peu naturels, voire pas crédibles du tout), des digressions maladroites… et j’en passe. Je referme ce roman et une question me vient immédiatement à l’esprit: comment ce roman a-t-il pu être édité de la sorte? Comme quoi, un roman édité par une maison d’édition traditionnelle n’est pas un gage de qualité. D’après ce que j’ai pu lire par-ci par-là, le style de Harlan Coben s’est amélioré depuis et je suis extrêmement curieuse de me replonger dans une autre de ses œuvres. Un titre à me recommander ? 😎
Coucou Kirsteen,
J’ai eu ce même souci en prenant un livre de cet auteur, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, j’ai trouvé le style d’écriture bizarre, pas fluide, pas agréable à lire, quant au titre, je ne pourrais pas te dire lequel ?
J’avais beaucoup aimé « Ne le dis à personne » et « Six ans déjà », tu les as lu ?
Bisous !
Non, c’était mon premier Coben. Merci pour les suggestions. Bises 😘
Je n’ai lu qu’un seul Coben, et je n’avais pas été emballé! Je n’ai donc pas réessayer. Il faudrait peut-être que je lui donne une autre chance…mais pas avec celui-ci (merci!)
Bon à savoir! Je retenterai l’expérience à l’occasion, reste à choisir le titre…
Je n’ai pas lu « Sans un adieu »… Après avoir lu « A quelques secondes près » et « Six ans déjà », j’ai définitivement abandonné l’idée de suivre cet auteur dont je ne comprends pas le succès. Ceci dit, tant mieux pour lui!
Je lui redonnerai une chance, après tout, lui-même dit qu’il s’agit d’une oeuvre de jeunesse pleine de defauts! Mais si après coup, le charme n’operait toujours, eh bien je n insisterai pas. Merci pour votre visite 😊